
Aikido
Aikido (L'histoir):
L'aïkido (en japonais 合気道, aikidō?) est un budō (méthode d'éducation issue d'un art martial japonais), fondé par Morihei Ueshiba au XXe siècle, entre 1930 et 1960. Il a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d'aikibudō[1]. Il est basé sur des écoles d'arts martiaux anciennes, essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, l'escrime ou kenjutsu[2] et l'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.
L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant[3]. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fondé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu, École Tomiki).
Aikido (La philosophie):
L'aïkido est un art martial ce qui signifie qu'il s'agit d'une technique de combat. Par contre, et cela peut paraître paradoxal, il se base sur une véritable philosophie de non violence. Aïkido signifie "voie de l'harmonie des énergies". L'objectif, face à un agresseur est de se protéger en retournant son attaque contre lui tout en évitant de lui causer des dommages irréparables. On lui démontre ainsi l'inutilité de son agressivité. La particularité de la philosophie de l'aïkido est donc l'idée que face à la violence on peut se défendre efficacement et transformer une énergie négative d'agression en quelque chose de positif et de pacifique. L'aïkidoka peut dès lors adapter ce concept dans sa vie de tous les jours.